Vous pouvez vous connecter depuis des clients ArcGIS et utiliser les données des systèmes de gestion de bases de données ou des appareils de stockage des données répertoriés ici. Pour consulter la description des fonctionnalités disponibles avec les bases de données d'ArcGIS, reportez-vous à la rubrique Bases de données et ArcGIS.
Les systèmes de gestion de bases de données diffèrent les uns des autres dans la manière dont ils sont implémentés et dans les fonctionnalités qu'ils offrent. En conséquence, vous devez parfois connaître certaines mises en garde ou règles lorsque vous utilisez chaque type de base de données dans ArcGIS. Ces informations sont énoncées dans les sections suivantes :
ALTIBASE
Les données spatiales sont stockées dans ALTIBASE à l'aide du type de géométrie ALTIBASE. Le type de géométrie est présent dans ALTIBASE par défaut, mais, pour pouvoir l'utiliser avec ArcGIS, vous devez créer deux tables système afin de stocker les informations de géométrie et de référence spatiale. Notez que le type de géométrie ALTIBASE prend uniquement en charge les coordonnées x,y.
Consultez les versions d'ALTIBASE prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
Dameng
Les données spatiales sont stockées dans le type de géométrie Dameng. Une installation standard de Dameng inclut un type spatial. Vous devez cependant l'initialiser pour l'utiliser.
Consultez les versions de Dameng prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
IBM DB2
DB2 authentifie les connexions à la base de données à l'aide des identifiants de connexion du système d'exploitation. Toutefois, lorsque vous vous connectez à DB2 depuis la boîte de dialogue Connexions aux bases de données ou l'outil de géotraitement Créer une connexion à une base de données, vous pouvez spécifier l'option Authentification de la base de données. Vous pouvez ainsi enregistrer le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'identifiant de connexion, ce qui est requis si vous comptez inscrire la connexion à une base de données auprès d'ArcGIS for Server.
ArcGIS a besoin d'un champ d'identification unique pour afficher des entités sur une carte. ArcGIS s'appuie sur la base de données pour insérer des valeurs dans le champ d'identification unique lorsque de nouvelles entités sont créées. Puisque DB2 z/OS ne possède pas de type de données ou de mécanisme intégré pour renseigner des valeurs dans un champ d'ID, les outils ArcGIS qui créent des enregistrements dans une table de base de données ne peuvent pas être utilisés avec des bases de données dans DB2 z/OS. En outre, comme vous ne pouvez pas insérer d'entités dans une table DB2 z/OS depuis ArcGIS, vous ne pouvez pas publier un service d'entités contenant des données issues d'une base de données DB2 z/OS.
Si vous avez besoin de fonctionnalités, telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée, la possibilité de répliquer des données ou si vous souhaitez publier des services d'entités contenant des données issues de DB2 z/OS, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données DB2.
Consultez les versions de DB2 prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
IBM Informix
Informix authentifie les connexions à la base de données à l'aide des identifiants de connexion du système d'exploitation. Toutefois, lorsque vous vous connectez à Informix depuis la boîte de dialogue Connexions aux bases de données ou l'outil de géotraitement Créer une connexion à une base de données, vous pouvez spécifier l'option Authentification de la base de données. Vous pouvez ainsi enregistrer le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'identifiant de connexion, ce qui est requis si vous comptez inscrire la connexion à une base de données auprès d'ArcGIS for Server.
Si vous avez besoin de fonctionnalités, telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée ou la possibilité de répliquer des données, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données Informix.
Consultez les versions d'Informix prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
base de données SQL Microsoft Azure
La base de données Microsoft Azure SQL est un service de base de données basé sur le cloud. Pour utiliser ArcGIS avec la base de données Azure SQL, installez un pilote ODBC Microsoft pour SQL Server sur la machine cliente ArcGIS.
Tenez compte des points suivants lorsque vous utilisez la base de données Azure SQL depuis ArcGIS :
- Lorsque cela est possible, exécutez vos clients ArcGIS sur Microsoft Azure et utilisez le même emplacement (région) que votre base de données Azure SQL pour bénéficier de performances optimales.
- Comme les implémentations de la base de données Azure SQL et de SQL Server sont très similaires, il n'existe pas d'option Base de données SQL Windows Azure distincte dans la boîte de dialogue Connexion à la base de données ou l'outil de géotraitement Créer une connexion à une base de données. Spécifiez SQL Server lorsque vous vous connectez à la base de données Azure SQL et suivez les instructions de création d'une connexion d'ArcGIS à SQL Server.
- Vous devez saisir le nom de la base de données dans la boîte de dialogue Connexion à la base de données. Vous ne pouvez pas sélectionner la base de données dans une liste déroulante et vous ne pouvez pas ne pas renseigner la zone de texte Base de données.
- Lorsque vous chargez de grandes quantités de données dans une classe d'entités (plusieurs millions d'enregistrements ou plus), vous devez estimer l'étendue spatiale (x,y) des données et créer un index spatial adéquat dans la classe d'entités avant de charger les données. La création d'un index spatial dans une classe d'entités contenant des millions d'enregistrements peut être interrompue si Microsoft Azure détermine que l'opération consomme trop de ressources serveur. Cela peut avoir pour conséquence que la classe d'entité n’a pas d’index spatial. Par conséquent, Esri recommande de créer un index spatial adéquat d'abord, puis de charger les données.
Consultez les versions de la base de données Azure SQL prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
Base de données Azure SQL en dehors d'ArcGIS
Vous pouvez exécuter directement dans le système de gestion de base de données des tâches non associées à ArcGIS. Si vous maîtrisez l'utilisation de SQL Server, sachez qu'il existe des différences dont vous devez être informé si vous projetez d'utiliser en remplacement la base de données Azure SQL. Consultez l'article Microsoft TechNet, Comparison of SQL Server with Azure SQL Database pour en savoir plus sur ces différences. En outre, puisque la base de données Azure SQL est un service de gestion de base de données partagé au sein d'une architecture mutualisée, les connexions peuvent être fermées dans des cas particuliers pour libérer des ressources pour les autres utilisateurs. Reportez-vous à la rubrique Azure SQL Database Resource Management dans la documentation de Microsoft Azure pour obtenir une liste des raisons pour lesquelles une connexion peut être fermée.
Microsoft SQL Server
Bien que Microsoft autorise les comptes d'utilisateur SQL Server à écrire des données dans des structures quel que soit leur nom, ArcGIS exige que les comptes d'utilisateur qui créent des tables, des vues ou d'autres objets dans la base de données portent un nom d'utilisateur et un nom de structure identiques. Par exemple, vous ne pouvez pas vous connecter depuis ArcGIS avec le nom d'utilisateur elmer et écrire dans une structure nommée dataowner.
Si vous avez besoin de fonctionnalités, telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée ou la possibilité de répliquer des données, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données SQL Server.
Consultez les versions de SQL Server prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
Appareils de stockage de données Netezza
Les appareils de stockage des données renferment généralement des volumes importants de données. Si vous voulez utiliser ArcGIS pour visualiser, effectuer des analyses ou publier des données dans un appareil de stockage des données Netezza, utilisez un sous-ensemble de données. La manière de procéder dépend de ce que vous voulez faire avec les données.
- Si vous ajoutez des données à ArcMap pour les visualiser et les analyser dans la carte, ajoutez une couche de requête et définissez l'expression de couche de requête de façon qu'elle renvoie uniquement un sous-ensemble de données.
- Si vous ajoutez des données à ArcMap pour publier un service de carte, définissez une vue de base de données contenant uniquement un sous-ensemble des données. Les vues de base de données sont stockées dans la base de données. Vous pouvez utiliser l'outil de géotraitement Créer une vue de base de données ou un client SQL pour définir des vues.
- Si vous ajoutez des donnés à ArcMap pour publier un service d'entités, désactivez l'option Couches ajoutées visibles par défaut avant d'ajouter les données à la carte. Ensuite, ouvrez les propriétés de la couche et créez un ensemble de définition qui définit un sous-ensemble de données avec SQL. Une fois que vous avez limité la quantité de données qui s'affichent dans ArcMap, rendez la couche visible et préparez la carte en vue de sa publication.
L'utilisation de l'appareil de stockage des données Netezza présente deux limitations spécifiques d'ArcGIS :
- Si vous utilisez le type spatial Netezza hérité, les colonnes spatiales de vos tables doivent être nommées shape ou posséder un alias shape.
Le type spatial hérité utilise le type de données VARCHAR ; par conséquent, le nom ou l'alias de la colonne shape permet à ArcGIS de déterminer qu'elle stocke des données spatiales plutôt que du texte. Si la colonne spatiale dans votre table porte un nom différent, créez une vue dans la table et associez par alias le nom de la colonne spatiale à shape.
- ArcGIS a besoin d'un champ d'identification unique pour afficher des entités sur une carte.
ArcMap vous invite à spécifier ce champ d'ID unique lorsque vous ajoutez une table spatiale à la carte.
Les outils ArcGIS n'insèrent pas de nouvelles valeurs dans les champs d'ID uniques d'une base de données, mais ils dépendent de la base de données pour insérer des valeurs dans le champ. Puisque Netezza ne possède pas de type de données ou de mécanisme intégré pour renseigner des valeurs dans un champ d'ID, les outils ArcGIS qui créent des enregistrements dans une table de base de données ne peuvent pas être utilisés avec Netezza. En outre, comme vous ne pouvez pas insérer d'entités dans une table Netezza depuis ArcGIS, vous ne pouvez pas publier un service d'entités contenant des données issues d'un appareil de stockage des données Netezza.
Les autres limitations sont liées à Netezza.
- Comme les paquetages spatiaux Netezza utilisent différents types de données, le paquetage spatial que vous utilisez a un impact sur la manière dont vous configurez le pilote ODBC Netezza pour connecter des applications clientes à Netezza.
- En tant qu'utilisateur Netezza, vous savez que Netezza Spatial stocke des données simples. Vous ne pouvez par conséquent pas copier des données non simples d'une géodatabase ou d'une autre base de données vers Netezza.
- En tant qu'utilisateur de Netezza, vous savez également que les lignes sont limitées à une taille totale de 65 535 octets. Pour vous aider à calculer la taille des lignes, la table suivante présente les types de données Netezza créés par ArcGIS dans Netezza, ainsi que le volume d'espace disque utilisé par les types de données :
Type de champ ArcGIS | Type de données Netezza créé | Utilisation du disque |
---|---|---|
Date | timestamp | 8 octets |
DOUBLE | numeric(p,s) Par défaut, p (précision) = 38 et s (échelle) = 8. | Précision de 9 ou moins = 4 octets Précision de 10–18 = 8 octets Précision de 19–38 = 16 octets |
FLOAT | Si une précision de 6 ou moins est spécifiée, numeric(p,s) est créé. Si une précision de 7 à 15 est spécifiée, double est créé. | numeric = 4 octets double = 8 octets |
GEOMETRY | Si vous utilisez le paquetage spatial Netezza hérité, une colonne de caractères de longueur variable (jusqu'à 64 000) est créée. Si vous utilisez le paquetage spatial Netezza d'Esri, une colonne ST_Geometry est créée. | Pour le paquetage spatial Netezza hérité
Pour le paquetage spatial Netezza d'Esri
|
GUID | Caractère de longueur fixe (38) | 40 octets |
LONG INTEGER | Si l'échelle est supérieure à zéro, numeric(p,s) est créé. Si l'échelle est égale à zéro, un entier est créé. | entier = 4 octets numérique à précision de 9 ou moins = 4 octets numérique à précision de 10 à 18 = 8 octets numérique à précision de 19 à 38 = 16 octets |
OBJECTID | integer | 4 octets |
SHORT INTEGER | smallint | 2 octets |
TEXT | Longueur variable, Unicode(p) P est la longueur du champ que vous spécifiez pour le champ TEXT. La valeur par défaut est 50. | p x 4 = nombre d'octets utilisés |
Consultez les versions de l'appareil de stockage des données Netezza prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
Oracle
ArcGIS prend en charge les types spatiaux Oracle SDO_Geometry et Esri ST_Geometry dans les bases de données Oracle. SDO_Geometry est une installation tierce distincte. Si vous souhaitez utiliser le type Esri ST_Geometry pour stocker des données spatiales, copiez la bibliothèque de formes ST_Geometry sur votre machine Oracle et exécutez l'outil de géotraitement Créer le type spatial pour créer le type ST_Geometry, les sous-types et les fonctions.
Si vous avez besoin de fonctionnalités, telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée ou la possibilité de répliquer des données, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données Oracle.
Consultez les versions de Oracle prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
PostgreSQL
ArcGIS prend en charge les types spatiaux Géométrie PostGIS et Esri ST_Geometry dans les bases de données PostgreSQL. PostGIS est une installation tierce distincte. Si vous souhaitez utiliser le type Esri ST_Geometry pour stocker des données spatiales, copiez la bibliothèque st_geometry dans votre installation PostgreSQL et exécutez l'outil de géotraitement Créer le type spatial pour créer le type ST_Geometry, les sous-types, les vues et les fonctions.
Bien que PostgreSQL autorise les comptes d'utilisateur à écrire des données dans des structures quel que soit leur nom, ArcGIS exige que les comptes d'utilisateur qui créent des tables, des vues ou d'autres objets dans la base de données portent un nom d'utilisateur et un nom de structure identiques. Par exemple, vous ne pouvez pas vous connecter depuis ArcGIS avec le nom d'utilisateur vlad et écrire dans la structure publique.
Si vous avez besoin de fonctionnalités, telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée ou la possibilité de répliquer des données, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données PostgreSQL.
Consultez les versions de PostgreSQL et Geometry de PostGIS prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
SAP HANA
Gardez à l'esprit les informations suivantes lorsque vous utilisez SAP HANA :
- SAP HANA utilise un espace de stockage de données sous forme de colonnes qui se comporte comme son propre index. Ainsi, les colonnes spatiales des tables SAP HANA ne nécessitent aucun index spatial pour assurer les performances des requêtes.
- Puisque SAP HANA n'utilise pas d'index définis par les utilisateurs, vous ne devez ni gérer ni reconstruire des index sur les tables SAP HANA.
- Lorsque vous chargez des données dans SAP HANA, la référence spatiale utilisée par les données doit résider dans la table système SAP HANA.
- SAP HANA a redéfini son système de référence spatiale EPSG ID 4326 d'une représentation planaire de WGS84 en représentation du contour arrondi de la Terre. Il est possible que les tables qui stockent les données spatiales dans SAP HANA avec le système de référence spatiale 4326 ne se comportent pas comme prévu dans ArcGIS.
L'implémentation du contour arrondi de la Terre de WGS84 (EPSG ID: 4326) dans SAP HANA contient des limitations clés qui la rende inadaptée à certains types de données. Par exemple, les jeux de données globaux qui dépassent les limites de l'hémisphère ou les lignes de limite de l'hémisphère transversal renvoient des résultats incohérents. Les données que vous créez ou chargez avec ArcGIS continuent à être stockées avec une version planaire du système de coordonnées WGS84 (EPSG ID 1000004326) pour garantir qu'ArcGIS peut utiliser tous les types de données. Toutefois, ArcGIS peut lire les données WGS du contour arrondi de la Terre que vous créez dans SAP HANA avec SQL ou un produit tiers.
- SAP HANA stocke les informations du système de référence spatiale dans la vue système ST_SPATIAL_REFERENCE_SYSTEMS. Les données spatiales que vous chargez dans SAP HANA doivent avoir une référence spatiale nulle ou utiliser une référence spatiale qui figure dans la vue système ST_SPATIAL_REFERENCE_SYSTEMS. Si cette vue ne contient pas le système de référence spatiale adapté aux données que vous voulez charger, utilisez l'instruction SAP HANA CREATE SPATIAL REFERENCE SYSTEM pour mettre à jour la vue avec le système de référence spatiale dont vous avez besoin.
Si aucune référence spatiale n'est définie pour les données spatiales que vous importez ou copiez dans votre base de données SAP HANA, SAP HANA attribue par défaut le SRID 0, un système de référence spatiale cartésien qui fonctionne avec des données sur un plan bidimensionnel plat.
Consultez les versions de SAP HANA prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
SQLite
ArcGIS prend en charge les bases de données SQLite avec les extensions de fichiers suivantes et qui contiennent l'un des types de stockage suivants :
- Esri ST_Geometry : le fichier de base de données doit porter l'extension .sqlite.
- SpatiaLite : le fichier de base de données doit porter l'extension .sqlite.
- GeoPackage : le fichier GeoPackage doit porter l'extension .gpkg.
Vous pouvez utiliser un seul type de stockage spatial par base de données SQLite. Reportez-vous à la rubrique Spatialiser une base de données SQLite pour savoir comment ajouter un type de stockage spatial à une base de données existante.
Pour créer une base de données SQLite qui utilise le stockage ST_Geometry ou SpatiaLite, ou pour créer un fichier GeoPackage, utilisez l'outil de géotraitement Créer une base de données SQLite.
Consultez les versions de SQLite prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
Accès aux données
Vous contrôlez l'accès à une base de données SQLite ou un fichier GeoPackage en octroyant des autorisations sur le dossier permettant d'y accéder. Contrairement à d'autres bases de données, vous ne créez pas d'utilisateurs authentifiés par la base de données ou n'octroyez pas à d'autres utilisateurs de privilèges sur des jeux de données spécifiques.
Plusieurs utilisateurs peuvent lire des fichiers SQLite et GeoPackage, mais ils ne mettent pas à jour la base de données ou son contenu pendant qu'un autre utilisateur met à jour les données ou la base de données. Par exemple, n'ajoutez pas de données à une table existante ou ne créez pas de table dans la base de données pendant qu'un autre utilisateur charge des données ou crée une table dans la base de données.
Types de données
SQLite est également différent des autres bases de données en ce sens qu'aucun type de données précis n'est attribué aux champs et que les définitions des types de données ne sont pas strictement appliquées. En revanche, SQLite utilise des classes de stockage dans lesquelles les valeurs de différents types de données peuvent être stockées.
Toutefois, ArcGIS ne peut utiliser qu'un seul type de données par champ et applique strictement les types de données. Il est important que vous soyez conscient de cette différence d'application des types de données lorsque vous visualisez des données SQLite dans ArcGIS.
L'exemple suivant crée une table avec des champs de type texte (TEXT) et entier (INTEGER) :
CREATE TABLE mytable (
id INTEGER PRIMARY KEY NOT NULL,
item TEXT,
weight INTEGER,
store TEXT;
Même si le champ correspondant au poids (weight) est défini comme un entier, SQLite vous permet d'y stocker des nombres comportant des décimales. Vous pouvez même y stocker du texte. Par exemple, vous pouvez insérer les enregistrements suivants :
INSERT INTO mytable (id, item, weight, store) VALUES( 1, “magnetic dual elliptical trainer with seat”, 75, “CardioPlus Equipment”
);
INSERT INTO mytable (id, item, weight, store) VALUES( 2, “superfit treadmill4000”, 81.2, “Sports Pit”
);
INSERT INTO mytable (id, item, weight, store) VALUES( 3, “serenity yoga mat”, .4588, “Aerobic Angels Sporting Goods”
);
INSERT INTO mytable (id, item, weight, store) VALUES( 4, “swim fins”, "two", “The Plunge”
);
Toutefois, les valeurs apparaissent comme suit dans ArcGIS, car le champ weight est défini comme un entier :
id | des éléments | poids | magasin |
---|---|---|---|
1 | magnetic dual elliptical trainer with seat | 75 | CardioPlus Equipment |
2 | superfit treadmill4000 | 81 | Sports Pit |
3 | serenity yoga mat | 0 | Aerobic Angels Sporting Goods |
4 | swim fins | 0 | The Plunge |
Reportez-vous à la rubrique Types de données SGBD pris en charge dans ArcGIS pour savoir quels types de données SQLite sont appariés avec quels types de données ArcGIS.
Appareil de stockage des données Teradata
Pour connecter ArcGIS à une base de données Teradata, vous devez installer le client GSS, la bibliothèque ICU et le pilote ODBC Teradata sur les machines clientes ArcGIS dans un ordre précis. Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique Connexion à Teradata.
Consultez les versions de l'appareil de stockage des données Teradata et des bibliothèques clientes prises en charge avec ArcGIS 10.4.1.
La liste ci-dessous répertorie toutes les instructions d'utilisation d'un appareil de stockage des données Teradata avec ArcGIS :
- Les colonnes spatiales de vos tables doivent être nommées shape ou posséder un alias shape dans une vue.
L'espace de stockage sous-jacent pour le type ST_Geometry Teradata étant CLOB, le nom ou l'alias de la colonne (shape) est la seule façon pour ArcGIS de déterminer que la colonne stocke des données spatiales.
- Lorsque vous ajoutez des tables dans Teradata à partir d’un client ArcGIS, ArcGIS crée systématiquement les tables dans la base de données de l’utilisateur. ArcGIS ne prend pas en charge la création de tables dans une autre base de données que celle de l’utilisateur. (L’utilisateur et la base de données doivent avoir le même nom.) Les tables ajoutées en dehors d’ArcGIS ne sont pas soumises à cette règle, et les utilisateurs connectés à Teradata depuis ArcGIS peuvent tout de même afficher et publier les données. Dès lors que vous publiez un service d’entités modifiable, les utilisateurs peuvent mettre à jour les données.
- Vous devez utiliser les fonctions de tessellation fournies par Teradata pour créer et gérer un index spatial sur une colonne ST_Geometry Teradata.
Teradata utilise l'index spatial de tessellation avec une zone d'intérêt prédéfinie. Ainsi, les opérations spatiales ArcGIS, basées sur des entrées dynamiques, telles que le zoom avant, le zoom arrière et le déplacement, ne peuvent pas faire appel à l'index de tessellation. L'index de tessellation peut toutefois être utilisé dans une couche de requête si l'instruction SQL utilisée pour définir la couche de requête utilise explicitement l'index de tessellation pour interroger un sous-ensemble de données en fonction d'une zone d'intérêt.
- ArcGIS requiert un champ d’identification unique pour afficher des entités sur une carte et publier des services Web. ArcMap vous invite à définir ce champ d’ID unique lorsque vous ajoutez une table spatiale à la carte.
Les outils ArcGIS n'insèrent pas de nouvelles valeurs dans les champs d'ID uniques d'une base de données, mais ils dépendent de la base de données pour insérer des valeurs dans le champ. Puisque Teradata ne possède pas de type de données ou de mécanisme intégré pour renseigner des valeurs dans un champ d'ID, les outils ArcGIS qui créent des enregistrements dans une table de base de données ne peuvent pas être utilisés avec Teradata.
- En tant qu'utilisateur Teradata, vous savez que ST_Geometry Teradata 14.x ne prend en charge que les données spatiales à deux dimensions. Vous ne pouvez par conséquent pas coller de données spatiales contenant des coordonnées z ou m dans Teradata 14.x. ST_Geometry Teradata 15.0 ne prend en charge que les coordonnées z, mais pas les coordonnées m. Vous ne pouvez par conséquent pas coller de données spatiales contenant des coordonnées m dans Teradata 15.0.
- Dans la plupart des cas, vous stockez des volumes importants de données dans un appareil de stockage des données Teradata.
Pour visualiser, effectuer des analyses ou publier des données à partir d'ArcGIS, utilisez un sous-ensemble de données. La manière de procéder dépend de ce que vous voulez faire avec les données.
- Si vous ajoutez des données à ArcMap pour les visualiser et les analyser dans la carte, ajoutez une couche de requête et définissez l'expression de couche de requête de façon qu'elle renvoie uniquement un sous-ensemble de données.
- Si vous ajoutez des données à ArcMap pour publier un service de carte, définissez une vue de base de données contenant uniquement un sous-ensemble des données. Les vues de base de données sont stockées dans la base de données. Vous pouvez utiliser l'outil de géotraitement Créer une vue de base de données ou un client SQL pour définir des vues.
- Si vous ajoutez des donnés à ArcMap pour publier un service d'entités, désactivez l'option Couches ajoutées visibles par défaut avant d'ajouter les données à la carte. Ensuite, ouvrez les propriétés de la couche et créez un ensemble de définition qui définit un sous-ensemble de données avec SQL. Une fois que vous avez limité la quantité de données qui s'affichent dans ArcMap, rendez la couche visible et préparez la carte en vue de sa publication.
- Si vous utilisez ArcGIS pour ajouter une classe d'entités à votre base de données Teradata et que la référence spatiale que vous spécifiez pour la classe d'entités ne figure pas dans la table système Teradata, ArcGIS ajoute un enregistrement à la table SPATIAL_REF_SYS Teradata et, par conséquent, à la table GEOMETRY_COLUMNS.
Cela vous permet d'utiliser plus de références spatiales que le nombre fourni par défaut avec Teradata. Toutefois, il est possible que les mises à niveau des principales versions de Teradata suppriment ces tables et les recréent avec uniquement les valeurs par défaut à l'intérieur.
Avant de procéder à une mise à niveau de Teradata, effectuez toujours une copie de sauvegarde de votre base de données. Vérifiez qu'elle intègre les enregistrements de ces tables afin de pouvoir les restaurer, si nécessaire, au terme d'une mise à niveau de Teradata. Vous pouvez suivre cette procédure générale pour sauvegarder et restaurer les enregistrements SPATIAL_REF_SYS et GEOMETRY_COLUMNS lors d'une mise à jour de la base de données :
- Créez une sauvegarde de votre base de données.
- Connectez-vous à la base de données dans laquelle vous allez réaliser des copies des tables SPATIAL_REF_SYS et GEOMETRY_COLUMNS.
Dans cet exemple, la base de données s'appelle mybackupdb.
database mybackupdb;
- Créez des copies de sauvegarde de vos tables.
Dans cet exemple, les tables sources se trouvent dans la base de données sysspatial.
CREATE TABLE mybackupdb.spatial_ref_sys AS sysspatial.spatial_ref_sys WITH DATA; CREATE TABLE mybackupdb.geometry_columns AS sysspatial.geometry_columns WITH DATA;
- Mettez à niveau la base de données Teradata source.
- Connectez-vous à la base de données dans laquelle vous avez copié les tables.
- Restaurez les tables dans votre base de données mise à niveau.
--Restore the geometry columns table. INSERT INTO sysspatial.geometry_columns SELECT * FROM mybackupdb.geometry_columns; --Restore the spatial_ref_sys table. INSERT INTO sysspatial.spatial_ref_sys SELECT * FROM mybackupdb.spatial_ref_sys MINUS SELECT * FROM sysspatial.spatial_ref_sys;
- Une fois le contenu des tables restauré, vous pouvez supprimer les copies de sauvegarde des tables.
DROP TABLE mybackupdb.spatial_ref_sys; DROP TABLE mybackupdb.geometry_columns;
- Le cas échéant, octroyez de nouveau des privilèges sur ces tables aux utilisateurs qui génèrent des données dans la base de données.